Ce samedi 20 septembre, Villefranche se prépare à un grand moment d’Histoire : une cérémonie pour le parrainage… d’un sous-marin nucléaire. Oui, vous avez bien lu. Pas d’école, pas de logement, pas de service public à inaugurer — mais un engin de guerre, afin de flatter l’ego martial de notre tout nouveau Premier ministre, ancien ministre des armées. On imagine déjà Thomas Ravier poser fièrement devant la coque : la virilité nucléaire comme stratégie municipale.
Sauf qu’en réalité, ce n’est pas seulement le sous-marin qui prend l’eau… c’est aussi l’équipe dirigeante de la mairie.
L’affaire Berthoux : la culture de la discorde
Dernier épisode en date : l’éviction de Béatrice Berthoux, ex-adjointe à la culture, débarquée sans ménagement et poussée à la démission du conseil municipal. Officiellement, une divergence de vues. Officieusement, un règlement de comptes qui a claqué comme une torpille dans l’unité de façade. Une de plus qui quitte le navire.
Les fantômes de Perrut
Mais l’ombre qui plane toujours, c’est celle de Bernard Perrut. L’ancien député, inéligible, mais jamais inaudible, avait déjà semé le trouble en affichant son soutien à Patrick Louis lors des législatives de 2024. Une gifle publique pour Alexandre Portier, son ancien poulain qu’il avait suppléé en 2022.
Une famille politique… en thérapie familiale.
Les petits corbeaux de la droite
Comme si ça ne suffisait pas, les législatives de 2024 avaient déjà révélé un autre parfum : celui des messages anonymes envoyés façon corbeau, exhibant des photos d’Alexandre Portier aux côtés d’Éric Ciotti, mettant en doute son intégrité. Ambiance. On se déchire, on s’espionne, on envoie des dossiers aux adversaires : les tontons flingueurs, sauce Villefranche.
Et maintenant ?
Alors, où en est la cohésion de l’exécutif caladois ? Quelle stratégie pour les municipales de mars prochain ?
- Bernard Perrut, fantôme influent, n’a pas fini de tirer quelques ficelles.
- Béatrice Berthoux, évincée et revancharde, tentera-t-elle l’aventure en solo ?
- Et que restera-t-il de l’alliance bancale de 2020, où Thomas Ravier et Pascal Ronzière, adversaires d’hier, s’étaient partagé mairie et agglomération ?
Un sous-marin nucléaire pour sauver l’image, des corbeaux dans les couloirs, et une majorité qui fuit comme une coque percée… Pas sûr que le capitaine Ravier tienne le cap jusqu’au port des municipales.